C’est en partant du tuto proposé par Hardisk que je vais aujourd’hui te présenter une caméra RED, la Epic Dragon. Les caméras RED sont des caméras faciles à prendre en main et sont destinées au tournage dans le cinéma pour leur extraordinaire qualité d’image. Avant toute chose, je vais quand même te présenter cette caméra RED Epic Dragon et ensuite on abordera la puissance, le format d’enregistrement, le tournage ou encore l’interface de ce matériel surpuissant.
Et bien sûr, je te parlerai un peu des coûts et tu verras que c’est vraiment très intéressant. Prêt pour la découverte ? Alors GO !
Composition de la caméra Red Epic Dragon
Comme tu le sais certainement, cette caméra est fabriquée par RED. Elle est composée deux éléments différents, les boîtiers et les capteurs. Il en existe différents modèles tels que Scarlet ou Epic pour les boîtiers, Dragon ou Mysterium-X pour les capteurs. Cependant, il faut savoir qu’ils peuvent tous se combiner ensemble (sauf quelques rares restrictions).
Le gros intérêt des caméras RED, c’est qu’il s’agit de caméras modulaires. Cela veut dire qu’à l’achat tu n’auras que le boîtier. Libre à toi, ensuite, de lui ajouter des accessoires :
- un moniteur ;
- une batterie ;
- une poignée de transport…
Elle est donc capable de recevoir le strict minimum, mais aussi le nec plus ultra selon tes besoins lors des tournages.

Une puissance phénoménale
La puissance de ce modèle est vraiment intéressante, notamment en ce qui concerne le dynamic range (une technique utilisée en photographie et adaptée à la vidéo par RED). C’est une technologie qui permet à la caméra de détecter les hautes et les basses lumières, la caméra voit très loin aussi bien dans les blancs que dans les noirs. Le résultat est que la qualité d’image est vraiment très bonne.
Et puisque je te parle de la puissance de cette caméra RED Epic Dragon, sache qu’elle est capable de tourner avec une résolution allant jusque 6K, simplement impressionnant ! Le 6K est utile dans les tournages qui nécessitent de stabiliser ou de recadrer au montage par exemple. Dans ce cas tu fais une prise en 4K et tu retravailles ensuite l’image.

Un format particulier
Ce type de caméra dispose en effet de son propre format : le RED Code. Il s’agit d’un enregistrement en .r3d, ce qui correspond à des vidéos en raw. Le gros intérêt c’est que quand tu tournes, tu as accès à de nombreux réglages tels que les isos ou la balance des blancs. Des réglages qu’il est ensuite possible de modifier lors du montage. Tu n’es donc pas bloqué, pendant le tournage puisque si tu te rends compte que le réglage choisi au début ne répond pas à tes attentes ou que tu changes simplement d’avis, tu peux encore faire ces modifications post tournage.
Le tournage
Quand on se lance dans un tournage, l’objectif est de capturer des images les plus neutres possible. Pourquoi ? Parce que tu vas faire tes retouches de couleurs au montage. On filme donc une image très grise, qui n’a pas de teint… Cela s’appelle : prendre des images en flat.
L’interface
En règle générale, la caméra RED Epic Dragon est livrée avec un écran tactile qui affiche diverses informations dont voici un petit panel :
- les isos ;
- les images/seconde ;
- la résolution ;
- l’exposition (surexposition ou sous-exposition qui est indiquée via un système de remplissage de barres rouges)…

Le coût
Ce type d’appareil, du moins son utilisation, à tendance à se démocratiser pour une raison très simple, il coûte de moins en moins cher dans le cadre de la location. Par exemple, pour louer une caméra RED Epic Dragon, pour une journée de tournage, il faudra prévoir un budget d’environ 300 euros. Vraiment pas excessif finalement.
Déposer un commentaire